Préserver et reconquérir la biodiversité La priorité du programme opérationnel FEDER – FSE Bretagne « Soutenir la transition énergétique, écologique et climatique de la Bretagne » comporte l’action « Développement des données naturalistes et de la connaissance du patrimoine naturel régional ». Ce dispositif soutiendra le développement et la diffusion de la connaissance en matière de biodiversité et de patrimoine naturel en direction des collectivités, des différentes catégories d’opérateurs ainsi que du grand public. En matière de connaissance et de culture scientifique, elle s’attachera donc aux aspects d’acquisition, de sensibilisation, de diffusion et de transfert. Les projets présentés et sélectionnées dans le cadre de cet appel à projets devront respecter les principes transversaux du programme opérationnel FEDER de manière cumulative ou pas, dans sa mise en œuvre : • Favoriser la préservation de la biodiversité par une meilleure connaissance ; • Rapprocher les acteurs de la recherche, des élus et décideurs, des gestionnaires et des différentes catégories d’opérateurs en matière de biodiversité (au sein des collectivités et des associations) ; • Renforcer la contribution du secteur associatif naturaliste et de l’éducation à la nature au développement des politiques publiques en faveur de la biodiversité. Les projets contribueront à la mise en œuvre de l’objectif 29 du SRADDET « Préserver et reconquérir la biodiversité en l’intégrant comme une priorité des projets de développement et d’aménagement » et plus particulièrement le sous-objectif « 29.2 Préserver ou restaurer la fonctionnalité écologique des milieux naturels (en particulier au travers du développement de la trame verte et bleue régionale : réservoirs et corridors de biodiversité), à toutes les échelles du territoire ». La connaissance de la biodiversité et des services qu’elle rend, pour susciter une meilleure appropriation et l’engagement des acteurs du territoire, constitue un défi majeur. Or la connaissance régionale sur la biodiversité reste lacunaire et hétérogène malgré des avancées significatives depuis ces dernières années. Dans un contexte de déclin global et régional alarmant de la biodiversité, principalement causé par les pressions humaines, il semble important de mieux connaître l’état écologique et de conservation du patrimoine naturel régional, identifier la direction et les facteurs de son évolution, et développer la compréhension du rôle clé de la biodiversité et des services rendus. Cette approche doit nourrir l’envie d’agir et favoriser la mobilisation pour la préservation, la restauration et la valorisation de la biodiversité en Bretagne. Dans ce cadre, la collaboration entre les différents acteurs est essentielle pour co-construire une connaissance structurée et robuste. Il s’agira ainsi de renforcer les collaborations entre les laboratoires de recherches, les associations naturalistes et les acteurs du terrain, qu’ils soient des acteurs de la protection de la biodiversité ou qu’ils agissent dans d’autres domaines tels que l’aménagement du territoire et l’économie (agriculteurs, entreprises, bureaux d’études…). Afin d’encourager et d’impulser la mise en œuvre d’actions de préservation et de restauration de la biodiversité et des continuités écologiques, des actions doivent être déployées pour permettre une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les politiques publiques, l’aménagement du territoire et les activités humaines. Cet objectif nécessite l’acquisition de nouvelles connaissances, leur valorisation, ainsi que leur diffusion et leur appropriation dans un but opérationnel, en direction des différents publics (socio-professionnels, collectivités locales, citoyens…). Dans cet objectif, il importe de renforcer les approches transversales, notamment en lien avec les domaines de l’agriculture, de l’aménagement et de l’urbanisme plus particulièrement. L’acquisition de connaissance en matière de biodiversité et de patrimoine naturel doit être développée de façon hiérarchisée, et articulée avec les politiques publiques. L’interaction entre l’humain et la nature doit être davantage portée à connaissance de tous les publics pour mieux expliquer l’impact des activités anthropiques sur la biodiversité ainsi que le rôle essentiel joué par celle-ci. Ces actions de développement de la connaissance doivent être engagées sur l’ensemble des territoires, et de façon à renforcer les collaborations entres les acteurs et l’efficacité des dispositifs. Elles doivent s’accompagner d’actions ambitieuses de transfert permettant l’appropriation des connaissances. Il s’agit de rendre accessible l’information disponible pour faire progresser la prise de conscience sur les enjeux et encourager la mise en œuvre de pratiques adaptées en faveur de la biodiversité. Cette information sera mise à disposition via des outils méthodologiques et/ou actions de sensibilisation, d’information, de formation et de communication adaptées à chaque public. Objectifs • Améliorer la connaissance sur la biodiversité (espèces faune et flore, milieux, liens espèces-milieux, continuités écologiques, paysage…) et en particulier dans des cadres favorisant la collaboration entre acteurs. • Produire une connaissance utilisable par les opérateurs de terrain. • Favoriser l’appropriation des connaissances à travers l’information, la sensibilisation et la mise en actions de différents publics.
Montant de l'aide La Région Bretagne se réserve le droit de clôturer le dispositif dès lors que le montant de l’enveloppe disponible sera atteint (1 700 000 €). • Montant de l’aide FEDER : 60% maximum des dépenses éligibles. • Pour les projets d’un montant compris entre 80 000 € et 299 000 € : aide FEDER plafonnée à 55 000 € par projet.Durée du projet : 2 ans minimum à 3 ans maximum. • Pour les projets d’un montant supérieur ou égal à 300 000 € : aide FEDER plafonnée à 460 000 € par projet.Durée du projet : 3 ans minimum à 4 ans maximum. Le service instructeur déterminera le montant de la subvention proposée en fonction de l’enveloppe FEDER disponible. Règles de cumul d’aides Sous réserve du respect de la réglementation nationale et communautaire et des dispositions spécifiques à chaque action, le taux d’aide publique peut être égal à 100 %. En complément du FEDER, le porteur de projet peut apporter plusieurs formes de contreparties : autres ressources publiques ou privées, autofinancement, contributions en nature dont le bénévolat plafonné à 20%. Tous les documents en lien avec le projet (technique, administratif ou financier) devront être archivés et conservés selon les modalités prévues à la convention attributive de subvention.