Les logements dont les consommations énergétiques et/ou les émissions de gaz à effet de serre sont élevées (classés E, F, G), vont progressivement faire l'objet de restriction et d'interdiction à la location. Ce sont donc des cibles prioritaires pour la politique publique de rénovation de l'habitat. Eu égard à leur période de construction, leur typologie (maisons individuelles, copropriétés), leur taille, leur énergie de chauffage ou leur statut d'occupation, ces logements ne nécessiteront pas le même type de réhabilitation ou d'accompagnement des ménages. Une connaissance territoriale fine de l'habitat et sa précarité énergétique est indispensable pour orienter les choix stratégiques des collectivités en matière de rénovation du parc, qu'il soit public ou privé. Les agences d'urbanisme sont des outils d'ingénierie territoriale qui assurent des missions d'observation. Elles ont développé une expertise dans l'identification des « passoires thermiques » et dans les stratégies territoriales à mettre en œuvre.
L'agence d'urbanisme de Rennes réalise une série de travaux afin de brosser le portrait global des performances énergétiques des logements de la métropole. Ces travaux permettront d'orienter les choix stratégiques de celle-ci en matière de rénovation du parc, qu'il soit public ou privé. https://www.audiar.org/sites/default/files/documents/etudes/audiar_note-performance-energetique-logements-rm_web_0.pdf L'atelier parisien d'urbanisme a inscrit dans son programme partenarial d'accompagner les besoins de demain et notamment d'accélérer la rénovation du bâti et l'adaptation climatique. Dans ce cadre, l'atelier a publié récemment des travaux sur l'enjeu de la rénovation énergétique des logements à Paris. https://www.apur.org/sites/default/files/8p212_logement_enjeux_renovation_energie_forts_paris.pdf?token=GMthf7Bn